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Jours de théâtre : une journée dans la vie d’un festivalier

 Mardi, le festival de théâtre a ouvert ses portes et propose des rendez-vous jusqu’à dimanche.

C’est le grand jour ! Le festival ouvre ses portes, prêt à dévoiler bien des surprises. En avant-première, les festivaliers ont pu s’échauffer mardi dernier à Latour-de-France, grâce au beau travail de la compagnie universitaire Collectif des ruines venue de Lyon, avec Lili est là, mis en scène par Guillem Font-Serradeil, natif de Montner. Puis avec Clément Riot et ses contes mythologiques, avant de poursuivre la soirée dans un P’tit marché spécial festival, rythmé par la musique addictive de Fabien Rimbaud.

Le festival a enfin débuté et ce dès mercredi matin. Tout commence au gymnase, où guidés par Francky Corcoy, de la compagnie Influences, les participants se sont laissés porter une séance du stage hip-hop, dédiée aux binômes parent/enfant. Plus tard dans la journée, la parade inaugurale et son défilé musical grâce à Fanfarniente annonçaient ainsi aux Estagellois que leur village allait vivre à un rythme festif jusqu’à la fin de la semaine. L’espace Mandela, a alors accueilli les festivaliers. Le maire Roger FERRER a rappelé l’importance de la culture : « La culture est un service public au service du public et pour tout public quel que soit son âge ». Ce qu’ont approuvé les officiels : la conseillère régionales Laurence François, le conseiller départemental Charles Chivilo présents pour soutenir ce beau projet, les organisateurs, Michel Cadet, conseiller municipal en charge de la culture, le président Roger Payrot et les facilitateurs Michel Mas représentant le Centre Communal d’action sociale. Puis un apéritif inaugural préparé par les jeunes du Point jeunesse a été proposé. S’en suit alors le spectacle du soir, dans le cadre magnifique pour ne pas dire magique de l’aire de la chapelle Saint-Vincent sur les hauteurs du village. Et là, sous le soleil couchant, nombre de spectateurs ayant mérité leur place du fait de l’ascension de la colline, habitués du festival, villageois ou non, se pressent sur les gradins. Il y a foule pour venir découvrir dans la solitude des champs de coton de B-M Koltés. Le silence se fait, les lumières s’éteignent et les deux comédiens danseurs entrent alors en scène. Jouant sur les contrastes entre le hip-hop et le texte lui-même. Puis les spectateurs se laissent porter jusqu’au concert qui clôture la journée, jazz et blues. Se désaltèrent à la buvette des bénévoles, rencontrant les artistes du jour, ignorant encore qu’il y a parmi eux ceux du lendemain, qu’ils reconnaîtront bientôt. Le mot d’ordre est lancé, plaisir, échanges. On savoure les mots et les ambiances et ce jusqu’à dimanche.

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