Josep CASTELL – Sculpteur Peintre Illustrateur
Paris 1952 – Pyrénées Orientales 2001
Il était élève aux Beaux-Arts d'Angers et d'Avignon avant de s’installer, en 1975, en pays catalan dans un Mas du XIIe siècle, le MAS CAZAL GERMA, entouré des vignobles roussillonnais.
30 ans de sa vie, il les a passées dans ce lieu de la Fraternité, il y était attaché ainsi qu’à son environnement. De ce Mas il a fait un univers propice à la création, la réflexion, la rencontre ; il l’a empreint de sa forte personnalité.
Josep CASTELL était avide de rencontres, d’amitié, d’amour.
Non seulement chaque artiste, poète ou musicien rencontré avait son importance, mais tout être croisant son chemin avait un sens, ne fut-ce que pour – avec quelqu’un d’un autre monde, d’une autre culture – échanger des interrogations, et en essayant de trouver le sens de la vie.
Il s’est accroché à l’ART comme s’il pouvait y trouver une réponse.
Tous ses sentiments ; ses observations, ses désirs, ses douleurs, ont rejailli pendant ses périodes solitaires dans ses ateliers.
A certains moments, plongés dans la création, trouvant l’expression à ce qu’il ressentait, il pouvait, non pas toucher mais approcher cet univers intangible.
Ses recherches étaient rythmées par es thèmes, souvent resurgissant comme si l’artiste n’avait pas encore tout dit, tout compris, sur le sujet. L’expression pouvait aboutir aussi bien dans un graphisme que dans une peinture que dans une sculpture.
Dans son expression Josep CASTELL allait librement du figuratif vers l’abstrait en passant par des périodes où le symbole disait tout.
Lui, ne donnait pas d’étiquette, l’abstrait ne l’était pas pour lui, sa réflexion l’a tout simplement emmené à réduire sa pensée à l’essentiel.
‘Son’ figuratif n’était pas tout à fait la réalité : il ajoutait toujours une note personnelle - de désir, de rêve ; d’envie de perfection et d’apaisement ?
Artiste et voyageur. Découvrir un nouveau pays, une ville inconnue, des êtres différents, tout était source à échanges et à de nouvelles impulsions.
Un symposium international, une exposition dans le Nord ou Outre-mer, une collaboration dans une fonderie à l’étranger – CASTELL ne craignait ni déplacement ni dépaysement, toute découverte le fascinait.
Ainsi s’explique que de nos jours ses œuvres se trouvent dans des collections et musées de toute l’Europe, mais aussi aux USA, Japon, Nouvelle Zélande, Brésil, Mexique... ;
Alain Campos est né à Casablanca, en 1955.
Puis il s’est installé un peu partout à la suite d’un père fonctionnaire que les mutations successives obligeaient à changer fréquemment de région. “Je suis un autodidacte. J’ai commencé à peindre à l’âge de 17ans. Je venais de la campagne et je me suis retrouvé en banlieue parisienne. Je m’ennuyais. Pour un Noël, mes parents m’ont offert un chevalet et je me suis essayé à la peinture” explique-t-il. “En même temps, je me suis intéressé à des bouquins sur les peintres. Les surréalistes, Magritte, Picasso… Petit à petit, je suis allé vers les maîtres, et même vers les primitifs flamands. J’ai eu la chance de voir quelques unes de leurs œuvres à Florence, à la Galerie des Offices. Ce qui m’intéresse, c’est l’émotion. J’essaie de cultiver ce côté spontané, intuitif. Je pense que la peinture, on ne doit pas forcément l’expliquer. On doit la ressentir. Je n’ai pas fait d’école d’art. Je suis un amateur. J’ai fait plein de petits boulots pour vivre. Dans les années 80, j’ai même été pion. Là, j’avais un peu plus de temps.
J’ai commencé à dessiner plus régulièrement”.
En 2006, il lâche tout et s’installe à Sète
Sa première expo, c’est à Poissy au début des années 80. Une expo collective. “Nous étions une dizaine et nous venions de créer le collectif Banlieue-Banlieue. L’idée, c’était de faire quelque chose qui parle aux jeunes, avec un concert de rock. Le marché de l’art est assez fermé. On a choisi d’intervenir dans la rue. Nous étions les premiers street artistes. Notre modèle c’était Ernest Pignon Ernest. On a fait ça en banlieue”. Peu de temps après, il reçoit un coup de téléphone. “C’était l’assistant de Marco Ferreri. J’ai cru à un gag. Mais c’était vrai. On nous a demandé de peindre les décors du film I love you. Marco nous a reçus. C’était énorme. On a commencé à travailler. Ça a duré 4 à 5 mois. Notre activité y a gagné une côte et une petite notoriété. Nous avons fait d’autres interventions de ce genre, en Italie, au Japon. A cette époque, on n’était plus que 4. On travaillait en couleur sur de grands formats. On a fait le rideau de scène de la fête de l’Huma. Dans la rue, faut que ça claque”.
En parallèle, Alain Campos commence à travailler avec des galeristes. Sa production personnelle est aux antipodes de Banlieue-Banlieue. En 2006, il lâche tout et s’installe à Sète. “Mon premier atelier était situé au parc aquatechnique. Et là, j’ai rencontré plein de gens intéressants, entre autres Philippe Saulle, l’actuel directeur des Beaux-arts, et Yves Faurie. Yves s’est rapproché de moi, m’a acheté quelques œuvres. Puis il m’a proposé une exposition dans sa galerie. C’était dans l’ordre des choses”. L’expérience BB s’est terminée en 89. Mais, en 2017, Alain Campos s’est vu proposer de participer à une expo rétrospective à Guyancourt. Deux ans après, un livre est publié chez H’artpon éditions sous le titre Banlieue-Banlieue, pionniers de l’art urbain, qui obtiendra en 2019 le Grand prix de l’Histoire de Paris. Un coup de pouce pour cet artiste discret et modeste : “C’est à partir de là que j’ai montré plus régulièrement mon travail”.
Beaucoup de papier marouflé, des couleurs éteintes, bruns, terres de sienne, ocres… Des personnages un peu flous qui semblent sortir d’un conte ou d’un rêve. Mais quelque chose d’assez terrien. Quelques grandes toiles où enfle une vague… Et beaucoup d’arbres, comme des traits d’union entre le ciel et la terre. “Je n’imagine jamais un tableau avant de le faire. Je travaille le dessin en même temps que la peinture sur une base au brou de noix. Le support est important. Les matériaux ont une vie propre. Il faut se laisser amener. Le papier, par exemple, c’est vivant. Ça réagit différemment selon la façon dont on l’utilise” raconte Alain Campos.
Janine MARCA est une artiste peintre née en 1921 et décédée en 2013 (fresque église)
Jeune diplômée des Arts Appliqués en 1940, Janine Marca s'inscrit aussitôt à l'École Nationale des Beaux-Arts de Paris en 1941 et devient professeur d'arts plastiques.
La municipalité recherche l'artiste qui a créé les fresques du Centre Aragon.
Si vous avez des informations sur l'auteur contactez par mail à l'adresse suivante :
com.estagel66310@gmail.com
Merci d'avance, M. Bile chargé communication.